En gros ce qui se passe dans ma petite vie. Pas super passionnant, mais si vous voulez vous plaindre, dites le à Ptit Nico, c'est lui qui m'a dit que ce serait bien un blog quand je serai en Ecosse... ;-)

jeudi 5 octobre 2006

trop dur de travailler...

Aujourd’hui, levée avec le radio-réveil à 8h25. Je me suis sortie tant bien que mal du lit et je suis allée déjeuner en compagnie d’Anne. Le repas a été super silencieux, principalement parce que j’ai du mal à cogiter au réveil et Anne est super discrète alors ça n’aide pas. Là, je tape la fin du résumé d’hier en attendant l’heure d’aller à mon premier tutorat de littérature (j’ai déjà dit que je détestais les tutorats quelle que soit leur sorte ? Non !?! Et bien, j’aurais dû ! Tenez le pour dit maintenant…).

Je suis arrivée avec un peu d’avance dans le couloir du 3ème étage du Taylor Building. Une jeune fille attendait déjà. Nous avons ensuite été rejointes par d’autres étudiants et finalement à 10h exactes, nous sommes entrés en cours. Deux garçons en tout dans notre groupe ; on voit la diversité… La prof est grande et blonde ; elle vient des Etats-Unis et fait un doctorat (elle est en 4ème année déjà) sur Mary Wollstonecraft (y’en a qui sont courageux). Du coup, elle est super sérieuse et elle compte bien nous faire travailler. C’est pas très bon signe, tout ça ! Elle a rapidement expliqué comme le tutorat allait se passer et comment nous allions être notés (c’est vraiment pas gagné ce cours !). Ensuite, elle nous a demandé de nous présenter ; forcément je suis la seule française du groupe et la 2ème étudiante étrangère, l’autre étant Polonaise se prénommant Julia. Après, elle nous a demandé de prendre une feuille et de rédiger un mini commentaire du poème que nous avions choisi (genre, j’ai choisi au moment de me présenter !) en nous basant principalement sur la tension développée dans le poème et comment les rimes aident à faire passer le sens. En gros, j’ai rien compris et j’ai croisé les doigts pour ne pas être interrogée, vérifiant frénétiquement ma montre pour estimer combien de temps il pouvait bien nous rester et si nous aurions le temps de tous prendre la parole. Heureusement pour moi, elle a interrogé une seule personne et celle-ci était juste à côté d’elle (Note à moi-même : ne jamais mettre les pieds dans ce coin de la salle…). Elle a continué le cours par un résumé des choses à faire quand on étudie un poème et ensuite, elle est passée à une étude (très) sommaire d’un poème de Robert Frost ‘Out, Out -’. Et finalement, elle nous a laissé partir avec 5 minutes d’avance… J’ai eu méchamment chaud pendant cette petite heure ! Je sens que les tutorats vont être chargés en émotion, du genre ‘terreur’.

Ensuite, j’avais une heure à tuer en attendant le cours magistral de littérature alors je me suis trouvée un petit coin tranquille dans le McRobert Building et j’ai lu quelques poèmes à lire pour la semaine prochaine. C’était particulièrement ennuyeux et j’étais assez contente de voir arriver Marine. Nous avons discuté jusqu’à l’arrivée de Julie et l’entrée en cours. Et là, quel enfer !! Depuis le début de l’année, j’ai jamais vu un cours aussi soporifique !! Je n’ai quasiment pas pris de notes (principalement parce que je ne comprenais absolument pas de quoi nous parlait Hagrid). Quelle heure longue… Vraiment affreux !

Donc, en rentrant à 13h, quel coup de barre… On aurait bien fait la sieste tout de suite s’il n’avait pas fallu aussi faire à manger. Désespérée de faire le repas, j’ai pris une petite pizza que j’avais au congélateur et hop ! dans le four. Au moins, je me suis reposée en attendant qu’elle cuise et ensuite, quel régal ! C’était vraiment bon… Si l’Ecosse n’est pas le meilleur endroit du monde pour manger, au moins, les pizzas valent le détour… Presque j’en mangerais tous les jours… Non, quand même il ne faut pas abuser des bonnes choses !

Après ce festin, j’ai pris mon petit courage et j’ai commencé à travailler un peu le poème sur lequel on va être noté à la fin du mois. Courage !! Enfin, c’est bien dur… J’ai regardé un peu la structure et les rimes pendant une heure et puis, ça a fini par m’énerver (surtout que je ne sais pas très bien où accentuer les mots archaïques du truc !) et j’ai fini par prendre mon petit ordinateur et à aller chercher sur internet si je trouvais quelques informations sur le vocabulaire largement passé du poème et sur les prononciations. Après quelques minutes de recherche, j’ai trouvé mon bonheur (enfin, si on peut appeler ça comme ça). Du coup, j’ai pu chatter un peu avec Mayssoun. J’ai d’ailleurs également envoyé un petit mail à mon coordinateur ici pour lui demander de changer mes cours au 2ème semestre. La Flo a trouvé moyen d’avoir 7h de cours au prochain semestre et tout en contrôle continu, ce qui veut dire qu’elle finira les cours le 19mai et qu’elle pourra visiter un peu ce pays jusqu’au 8 juin (ou dans le pire des cas, rentrer à la maison !). Chouette, chouette !! Maintenant, reste à attendre son verdict et à remplir les papiers pour envoyer à la fac à Chambéry et confirmer les cours de l’année.

Le chat avec Mayssoun s’est terminé peu avant que ma batterie ne me fasse signe de sa fin proche et je suis rentrée à la maison prendre mon goûter…