En gros ce qui se passe dans ma petite vie. Pas super passionnant, mais si vous voulez vous plaindre, dites le à Ptit Nico, c'est lui qui m'a dit que ce serait bien un blog quand je serai en Ecosse... ;-)

mercredi 25 avril 2007

Ah cet irlandais... toujours aussi merveilleux...

Journée qui s’annonçait carrément affreuse… J’ai fait péter le cours de traduction (maintenant, c’est du volontariat et je suis pas très volontaire, moi !). J’ai fait un tour sur le net, histoire de. J’ai croisé Julie et Magali et on a discuté un bout avant de repartir de notre côté. Comme la petite dame faisait le ménage, j’ai mangé en vitesse avant de descendre à la BU pour rendre mes livres du weekend (surtout que l’un d’eux a été rappelé). En traversant la fac, j’ai reçu plein de prospectus pour les élections étudiantes. Ils sont un peu dingo ici avec ça. Ils se mettent en bande et ils te forcent presque à prendre des bonbons, même si t’en veux pas… J’en ai même vu un qui était déguisé en requin !! Enfin…

A la BU, je suis allée sur les machines pour rendre mes livres et oups ! elles sont toutes tombées en panne à ce moment précis ! Du coup, on était plein à faire la queue pour les données à la réception (elles devaient être contentes les petites dames !). Ensuite, pas motivée pour un sous, je suis directement allée dans la salle de cours, avec UNE heure d’avance !! Louise était déjà là, du coup, on a discuté un peu. C’était super sympa, j’adore cette fille !! Elle a pris le même sujet que moi pour la dissert finale et elle en chie tout autant !! Elle avait d’ailleurs rendez-vous individuel avec le prof juste avant moi, ça promettait d’être folko cet aprèm !

Le cours maintenant. Pour changer un peu, ce n’était pas le bel irlandais qui nous faisait cours mais un autre gars, Michael Brown. Il avait l’air tellement étrange que j’ai passé la majorité de l’heure à le fixer pour essayer de comprendre comment il bougeait et comment il parlait… C’est difficile à décrire et je n’essaierai donc pas. Mais vraiment, ça m’a fascinée… Son cours était sur la diaspora irlandaise. Pour les incultes comme moi, la diaspora c’est l’exile forcé. La grosse joie, quoi…

Après le cours, je suis allée à la BU pour bosser encore un peu (ça faisait longtemps) sur mon sujet irlandais et j’en ai profité pour emprunter quelques livres. Quand 16h10 est arrivé, je me suis mise en route pour le bâtiment d’histoire pour mon rendez-vous individuel. J’avais rendez-vous à 16h20 mais il était déjà un peu à la bourre, et j’ai eu le temps de finir de lire ‘Shirley’ de Charlotte Bronte que j’avais commencé au début du semestre (et ouais, j’ai pris mon temps pour celui-ci !). Du coup, quand mon tour est arrivé, j’étais toute triste (je suis toujours triste quand je finis un roman, ne me demandez pas pourquoi !). Le prof a été trop sympa. Il a commencé par me demander comment s’étaient passées les vacances et si j’avais bossé un peu pendant. Bien sûr que non ! Ensuite, il m’a dit que c’était pas la peine de m’excuser à chaque fois que je faisais un truc pourri (genre mon plan) parce qu’il pouvait voir ça au moment de le lire. Il est passé à ma dernière rédac pour me dire ce qui allait ou pas dedans. Il m’a encore mis une trop bonne note (18) même si ça ne vaut pas tant à mes yeux. Mais ça fait quand même grave plaisir qu’un gars aussi doué me sorte des compliments… Pendant toute cette partie du rendez-vous, j’étais totalement à côté de mes pompes et je ne disais pas un mot. Au mieux, je bougeais la tête pour acquiescer… C’était pitoyable ! J’ai essayé de me reprendre un peu (ça craint qu’un bouquin me fasse de l’effet comme ça) et d’avoir l’air joyeux. Du coup, la deuxième partie du rendez-vous a eu l’air totalement irréel.

On a discuté comme si on parlait de tout autre chose. C’était vraiment bizarre, surtout que j’y suis allée cash en lui disant que j’avais beaucoup bossé le weekend mais que mon plan était tout pourri quand même ; je lui ai même dit que de toute façon, je ne faisais pas de plan, ce à quoi il a éclaté de rire. En gros, ça l’a trop fait triper que je sois pas douée avec les plans et que j’écrive carrément au propre. Il m’a demandé si ça ne me faisait pas trop peur d’attaquer une rédac de 4000 mots sans plan. Quand je lui ai dit que j’avais déjà testé la chose, il a cru que j’avais déjà commencé la rédaction !! Bien sûr, je l’ai remis sur le droit chemin… Je risque pas d’attaquer la rédaction tant que je l’avais pas vu… Enfin… Pour revenir au plan, il m’a dit que d’habitude, il soulait ses étudiants pour qu’ils aient un plan rédigé, mais que vu les trucs que j’étais capable de pondre sans en faire un, il allait passer outre et me laisser faire à ma sauce… Paye ton traitement de faveur !! Mais il pense bien que j’ai des plans direct dans ma tête et que c’est pour ça qu’il me laisse carte blanche. Ca m’a carrément épaté, surtout que je pensais me faire déchire… Pour résumer, il fait trop confiance en mes capacités (c’est bien le seul) et il est super gentil, je suis partie super rassurée pour mon absence de plan et un peu perplexe quant à la recherche qui me reste encore à faire avant de pouvoir attaquer la bête (il veut que je mette plein de sources primaires, parce que ‘quand on écrit des trucs de si bonne qualité, c’est le moins qu’on puisse faire…’ c’est pas cool, ça !). Tout ça pour dire que même si j’étais un peu stone au début, il m’a trop fait plaisir et je l’adore de nouveau à fond… C’est pas juste les profs mignons, intelligents et gentils… Ca devrait être interdit !!

Après cette merveilleuse interview, je suis rentrée à l’appart et j’ai recommencé ma lecture de documents pour le bel irlandais… J’ai fait un tour éclair sur le net pour essayer de récupérer des sources primaires. Maintenant, j’ai un million de trucs à lire dont j’ignore totalement l’utilité. Après ça, je suis rentrée et j’ai bossé toute la soirée (j’ai quand même mangé et regardé ‘Retour vers le futur 2’ ; j’ai commencé à regarder la trilogie…). Avant de me coucher, j’ai commencé un nouveau roman ‘Sleeping Around’ ; ça commence tout de suite fort, mais y’a rien d’épicé dedans (rien n’est décrit… au mieux, on a ‘ils ont picolé comme des cochons… le lendemain matin, il s’est réveillé avec une gueule de bois terrible à côté de la fille…’ trop top !).