dimanche
Dimanche 17 septembre 2006
Nuit infernale, une chaleur insupportable (et oui, il peut faire chaud en écosse), j’ai dormi la fenêtre ouverte… vers 7h impossible de refermer l’œil (les mouettes sont infernales aussi) alors j’ai décidé de faire quelque chose de constructif, c’est-à-dire marquer le nombre de jours restant avant mon retour à la maison en décembre et mon retour en juin. Résultat il manque 92 jours avant mon arrivée à Genève le 18 décembre et 264 pour le départ définitif de l’Ecosse ! Ca en fait des jours… au bout d’un moment, j’ai commencé à entendre de l’animation dans le studio alors je me suis dit que je pouvais enfin montrer le bout de mon nez et aller prendre une petite douche… j’ai croisé une des coloc (je sais pas son nom, pas la peine de me demander !) et je me suis enfermée dans la salle de bain. Je me suis mise sous la douche et là, c’est le drame : y’a pas d’eau chaude dans ce pays !! J’ai cru mourir tellement elle était glaciale ! on aurait dit de l’eau de source. Enfin, je me suis grouillée de me shampouiner et de me savonner mais c’était quand même l’horreur… je sens que je vais pas me doucher souvent moi ! On fera de la toilette avec le gant uniquement et les cheveux dans le lavabo… après cette épreuve de la douche, mon ventre criait famine de la soupe d’hier, donc j’ai déjeuner : une tasse de thé (même pas sucrée). Sur ces considérations, je me suis dit qu’il était grandement temps que j’aille faire quelques courses, j’ai attendu que la supérette à côté ouvre (10h) et je m’y suis rendue. J’ai acheté une grande bouteille d’eau, un litre de lait (et qu’on arrête de me dire que les britanniques n’utilisent pas le système métrique, je t’en foutrais moi aux profs d’anglais !), des céréales Coco Pops, 4 ‘petits pains français’ à faire cuire au four, un plat tout prêt de pâtes fromage-brocoli, une boîte de thon et une boîte de maïs Bonduelle ! c’est en me décidant à manger à midi que j’ai remarqué que la boîte de thon ne contenait pas d’ouverture facile et que vu que je n’avais pas d’ouvre-boîte, j’étais pas près de la manger. Ce matin j’ai lu encore un peu de ‘Mansfield Park’, c’est plutôt pas mal même si les autres livres de Jane Austen sont largement mieux (en même temps, fallait bien qu’elle commence quelque part). Ensuite à midi pile, mon estomac gueulait tellement que je me suis trainée jusqu’à la cuisine pour manger ma boîte de maïs (j’ai même poussé le luxe jusqu’à la vider dans une vraie assiette). En gros à 12h08 j’avais fini. Une autre coloc que je n’avais encore pas croisé est passée se brosser les dents. Elle a l’air plus accueillant que l’autre d’hier. Ensuite, je me suis dit que j’allais pas passer tout l’aprem enfermée alors j’ai pris mon sac et mon appareil photo et je suis partie en quête de la plage…
Alors d’abord, je suis allée vers le nord dès la première rue que j’ai pu attraper. Je me suis retrouvée sur un petit pont mais il était barré à cause de travaux, donc j’ai quand même pris quelques photos parce que c’était plutôt joli. Voilà le pont en question.
Je confirme le chardon n’est pas une légende, y’avais des buissons de chardons plus hauts que moi. D’ailleurs, je me suis fait griffer… Mais contrairement à l’Angleterre, on a du vrai sable fin. La plage ressemble beaucoup aux plages portugaises (avec une petite bise et des chardons en plus).
L’eau me léchait presque les pieds. J’ai trouvé que ça ferait une jolie photo. Fallait bien en profiter, je suis pas sûre qu’on aura un aussi beau temps encore longtemps (Hier, il faisait tellement gris qu’on pouvait à peine distinguer les maisons en granite et le ciel !).
Enfin, la mer, la vraie. Devant c’est un touriste asiatique, il prenait des photos comme moi. Et au fond, y’avait des jeunes, je pense que ça devait être des étudiantes de la fac vu comme elles étaient hystériques. Elles se mettaient à rigoler et ensuite elles couraient à l’eau qui devait être un peu froide vu les cris qu’elles poussaient.
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