En gros ce qui se passe dans ma petite vie. Pas super passionnant, mais si vous voulez vous plaindre, dites le à Ptit Nico, c'est lui qui m'a dit que ce serait bien un blog quand je serai en Ecosse... ;-)

vendredi 22 septembre 2006

Lundi 18 septembre 2006

Nuit d’horreur. Tous ces étudiants sont des pochetrons. Ils ont fait un raffut toute la nuit, jusqu’à 4h du mat ! Du coup, j’ai très mal dormi (ma chambre est juste à côté de l’escalier de notre mini immeuble !). Je me suis réveillée à 7h, j’avais tellement chaud que j’ai ouvert la fenêtre qui était couverte de buée… C’est de la folie comme il fait chaud dans cette bâtisse.

J’ai pris mon petit déjeuner : lait et céréales (ça faisait longtemps quand même) avec une de mes coloc. Elle avait RDV à 9h50 avec son superviseur donc elle s’est levée tôt pour prendre une douche. Si c’est bien la coloc que j’ai croisé hier, elle a une déco du tonnerre dans sa chambre. C’est tout rose. Elle a un dessus de lit rose, un tapis de sol rose, des pantoufles énormes roses et même un peignoir rose assorti. Ca m’a bien fait rire quand j’ai vu ça hier. Elle s’appelle Stephanie Johannson et elle vient de Stirling qui est à 2h de route d’ici d’après ce qu’elle m’a dit ce matin.

Après le petit déj’, j’ai lu un peu en attendant que 9h sonne pour pouvoir aller à la banque échanger mes euros. Donc à 9h15 j’ai levé l’ancre. Je suis passée à la Scottish Bank près de la fac pour m’entendre dire qu’ils échangeaient les sous que de leurs clients et que si je voulais pas ouvrir un compte, il fallait que j’aille au centre ville (c’est-à-dire à perpette) chez Marks&Spencer pour me les faire échanger. J’ai remercié la petite asiatique et je suis repartie. D’ailleurs, juste avant moi dans la queue à la banque y’avait deux petits français. Ensuite, je me suis dirigée vers le Taylor Building où se trouve le bureau de mon superviseur. Une fois le bureau en question trouvé je me suis mise à fouiller dans mon sac mais pas de bol (encore !) j’avais oublié de prendre un stylo. Résultat, il faut que j’y retourne. Il n’y avait que deux noms déjà inscrits sur la liste (que des filles).

Dépitée, je me suis dit que quitte à être là, je pouvais tout aussi bien aller jusqu’au centre médical pour m’inscrire (tout le monde doit s’inscrire). Donc j’y vais, j’ai eu un peu de mal à trouver le bâtiment est à l’écart de la rue principale à laquelle il appartient. La petite dame était bien sympa, elle m’a donné un formulaire, je lui ai demandé si je pouvais le lui rapporter plus tard et elle n’a pas posé d’opposition. J’ai aussi remarqué que j’aurai besoin d’une prise de sang dans 5 semaines et elle m’a gentiment dit que une fois le questionnaire rempli, elle me donnerait RDV pour une visite médicale (encore une ! Je commence à en avoir doucement marre des visites chez le médecin, moi !) et pour la prise de sang en question. Me revoilà donc partie pour la résidence universitaire avec mon petit formulaire. Sur la route, y’avait une Peugeot 205 garé, et elle venait de la Haute. C’est un peu con, qu’il soit de l’autre côté du campus, sinon, j’aurais bien tenté de négocier pour partager les frais et descendre en mars…

Je suis rentrée par une route encore différente de la dernière fois. J’ai traversé le parc. C’est joli, mais je préfère quand même passer par la route, c’est moins louche et en plus y’a plus de trucs à voir. D’accord, c’est un peu plus long mais tant pis… Retour à la maison 10h30. En rentrant, j’ai lu un peu en attendant midi et je me suis fait mes pâtes toute prêtes au fromage et brocoli. C’était bon mais y’en avait un peu trop à mon goût. Du coup, j’ai l’estomac blindé. J’ai aussi fait cuire mes ‘petits pains français’ (en français sur l’emballage). Ils sentent bon mais je les mangerai plus tard parce que les pâtes ont pris toute la place. Là, je me repose un peu les jambes avant de repartir pour le centre-ville. Les balades ici me font déjà mal aux pieds. Je vais revenir toute athlétique en France… Je vais essayer de prendre quelques photos sur le chemin pour continuer le rapport (ce matin, j’avais un peu la flemme).

Voilà de retour. Petite balade de 13h30 à 15h40. Rien que de la marche rapide, j’ai les pieds en compote de pomme… mais c’était bien, alors on va pas se plaindre. Et en plus, j’ai fait plein de photos trop belles, donc y’a vraiment pas de quoi être énervé.

Après les diverses déceptions de la matinée, j’ai décidé de reprendre la route et de faire toutes les tâches que j’avais déjà décidé de faire ce matin. Donc je suis retournée au bureau de Mr Syrotinski et j’ai noté mon nom sur la liste. Y’en a des français qui sont passés par là depuis mon passage ce matin. Comme je l’ai dit plus haut, il n’y avait que deux noms marqués ce matin mais quand j’y suis passé à 14h, la liste était déjà presque pleine et j’ai dû me mettre tout à la fin (13h10). De 11h à 13h tous les créneaux de 10 min étaient pris ! ça en fait des petits français tout ça ! En descendant, j’en ai encore croisé une poignée qui allaient sûrement s’inscrire également.

Ensuite, je me suis rendue au centre médical avec mon formulaire dument rempli (bon, ok, y’avait quelque truc qui manquait genre mon origine ethnique ! C’est un peu des dingues ces grands bretons !). La femme m’a donné un RDV pour vendredi matin (je crois que ça va être rapé pour le tour des distilleries de whisky !). Et elle m’a donné un petit flacon à remplir (tiens, ça me rappelle quelque chose). Ensuite, toute fière de mes exploits de ce début d’après-midi, je me suis dirigée vers le centre-ville.

Les cartes c’est gentil mais ça donne un mauvais aperçu du trajet. Genre, là, je voyais que je devais aller vers le sud, alors mon cerveau un peu lent a supputé que ce serait que de la descente. Et ben, il s’était bien trompé le con ! J’ai jamais autant grimpé de toute ma vie ; c’est pire que les Alpes ici ! Des vraies montagnes russes !! Donc, je suis arrivée au centre-ville et par un grand miracle (j’ai pas trop regardé la carte mais plutôt suivi bêtement mes camarades étudiants qui devaient s’y connaître un peu mieux que moi) je suis arrivée dans un centre commercial où était situé le Marks&Spencer qu’on m’avait indiqué. C’est pas beau la vie ? Donc, je rentre dans ce magasin immense (trois étages quand même). Le bureau de change était au 2ème alors je prends les escalators. Je me mets dans la file d’attente et quand arrive mon tour je dis à la petite dame que je veux échanger des euros en livres. Elle me regarde un peu bizarre. Alors je sors les biftons et mon passeport (ils doivent marquer l’identité de la personne dans leur registre). Elle vérifie tout et tape les informations sur son petit ordi et finalement elle ouvre son tiroir blindé de billets. Et là, elle compte devant moi les livres.

Une fois sortie du Marks&Spencer avec mes billets en poche, je me suis dit que j’allais rentrer (et oui, je suis fatiguée moi, je n’ai pas l’habitude de faire du sport) mais en profitant de l’occasion pour prendre quelques clichés. Il fait beau, faut pas s’en priver, et en plus, je ne suis pas sûre de faire tout ce trajet souvent (elle est un peu flemmarde la Flo) !

Aberdeen a bien l’air d’une ville médiévale. Y’a beaucoup de routes pavées, même au centre. En tout cas, c’est très joli. (Je dirai sûrement plus ça quand il faudra se farcir les pavés en hiver avec la neige, mais d’ici là, c’est joli !)

En rentrant, j’avais une énorme soif alors je suis allée acheter une bouteille d’eau minérale, du sel (oui, j’en pouvais plus de pas saler les aliments) et deux boîtes de petits pois (mais encore une fois, pas de bol, pas d’ouverture facile et toujours pas d’ouvre-boîte !). En rentrant, j’ai goûté et j’ai offert un pain au chocolat à Catriona (ma coloc qui a pas l’air très papoteuse). Là, j’ai fini le compte rendu de ma journée et je peux affirmer que demain, je vais rien faire du tout vu les douleurs que j’ai déjà aux cuisses (c’est dur de faire du sport après 3 années passées au volant de ma petite Fifi !!)

Tiens, ce soir on a une nouvelle arrivée dans l’équipe des coloc, elle s’appelle Tara et elle a l’air d’être une grande pipelette. Sinon, j’ai enfin rencontré les deux autres coloc que j’avais entendus mais jamais vu : c’est des Allemands en fait (ça m’a fait trop plaisir de les entendre parler). J’ai rencontré la fille encore une fois, elle s’appelle Anne.