Premier vrai cours de l’année ! Et quel cours !

Je me lève vers 8h (mon réveil n’a pas sonné pour des raisons encore inconnues) et je déjeune rapidement avec Anne et son copain (je me demande vraiment s’il habite pas avec nous, lui). Ensuite, je me dirige vers le hotspot mais pas de chance, c’est le moment du ménage et la salle est interdite d’accès… Je retourne à l’appart et lis un peu en attendant l’heure de descendre à la fac. J’arrive avec un peu d’avance, donc je vérifie que la prof responsable du cours de français m’a bien mis dans le bon groupe. Et je continue vers la salle C24 du Taylor Building où mon cours de traduction a lieu.
Je retrouve Marine et une copine à elle qui vient de Grenoble (enfin, une autre Rhône Alpine !) et ensuite nous rejoignent d’autres étudiants (britanniques cette fois) et une autre étudiante de Rennes.

L’heure du cours arrive et nous entrons dans la salle. Le prof est grand et doit avoir la 50aine. Il parle très vite et de choses qui n’ont aucun rapport avec notre cours. Finalement après un quart d’heure, il nous dit que ce sera tout pour aujourd’hui… Une étudiante écossaise nous a demandé si on était en échange Erasmus et nous a souhaité bien de courage parce qu’elle-même a eu des difficultés à comprendre de quoi parler le prof !

Le cours étant terminé, nous sommes tous sortis et en partant, un jeune étudiant belge nous a accostées et on a discuté un peu. Ensuite, avec Marine nous sommes allées à la bibliothèque pour qu’elle puisse s’enregistrer pour son tutorat de cours d’histoire. Et finalement, nous avons rejoins le Fraser Noble Building et trouver notre amphi pour le cours de littérature. On a attendu un peu dans le couloir, certains étudiants aussi paumés que nous, nous ont posé des questions. L’heure est arrivée d’entrer et d’écouter notre premier vrai cours ! La prof était très dynamique et nous a expliqué les procédures pour les tutorats et les enregistrements dans le département d’anglais. Ensuite, elle a rapidement présenté le contenu du cours pour le semestre et le reste des cours dans les prochains semestres également. Elle nous a laissé partir à 13h45, avec un quart d’heure d’avance sur l’horaire.

Marine et moi sommes rentrées par le parc. Nous nous sommes séparées en approchant de sa résidence et je suis rentrée à l’appart. Tara a acheté un ordinateur portable et elle essayait de le mettre en route (pas très douée les filles avec l’informatique…). Je me suis fait à manger (des pâtes au beurre écossais et un œuf dur ; dessert 1 banane). Ensuite, j’ai lu la fin de mon chapitre de ‘Villette’ et je suis venue au hotspot.

J’ai mailé à ma mère et à la jeune allemande (Veronika). J’ai surfé un peu et je me suis inscrite à mon tutorat de littérature (jeudi de 10h à 11h). J’ai dû faire des choses tellement passionnantes pendant cette heure passée sur internet que je ne m’en souviens absolument plus… Alzheimer me guette !! Ensuite, je suis rentrée et j’ai continué ma lecture (je lis furieusement car d’une part, Charlotte Brontë était extrêmement douée pour l’écriture et d’autre part, j’ai une telle quantité de poèmes, nouvelles et autres romans à lire pour le cours de littérature, qu’il faudrait que je m’y mette bientôt…). J’ai fait un petit goûter vers 17h30 : un bon thé bien chaud avec du miel (toujours pour ma gorge), un petit pain au chocolat et une demi tartine de nutella (oui, il faut quand même faire attention au régime !). J’étais tellement absorbée dans ma lecture que je n’ai pas vu les heures défiler et que je viens à peine de finir de manger ma petite soupe de tomates (il est quand même 21h). Ce soir, j’ai décidé de continuer ma lecture et de ne pas regarder de films (contrairement à mes habitudes). En plus, demain étant chaumé pour moi, je ne vais pas me priver de quelques pages de plus.

Mon impression de ce deuxième jour d’université ici. Les professeurs ainsi que les élèves ont l’air plus que détendu et l’atmosphère n’est pas vraiment au travail. Il semble que le système britannique soit beaucoup plus relâché que notre système national. Lequel est le plus à mon goût, l’avenir nous le dira. Pour le moment, cette relaxation me plaît assez étant donné mon propre caractère, mais j’ai quand même assez peur que sans encadrement et sans poussage-aux-fesses l’attention et l’application au travail ne suivent pas. Il semble que ce système s’appuie lourdement sur la volonté personnelle de l’élève et non pas sur un nombre suffisant pour donner des bases. Les heures de fin d’année laissées à la volonté des élèves les plus courageux ne me semblent pas la plus grande réussite du système pour pousser la majorité des élèves à se rendre en cours…